Le CDB s’incline contre Mios.
En retard d’un but à la pause, le CDB a explosé en seconde période et pris une leçon de handball face à des Miossaises à qui tout a souri.
Le grand écart. Comment une équipe, qui ne débute pas bien sa partie, peut-elle compter quatre longueurs d’avance au bout de vingt minutes, atteindre la mi-temps avec un but de retard et accuser un déficit de dix buts au final ? Ce sont pourtant les différents états par lesquels sont passées les Dijonnaises contre Mios hier soir.
Si les affaires semblaient bien parties, avec deux arrêts successifs de Tothova et deux pertes de balle girondine, Daquin était la seule à trouver la solution en transperçant la défense miossaise. Alors qu’en face, Jurgutyte, Luzumova et Ciavatti-Boukili trouvaient tout de suite la mire (1-4, 7 e).
Khrlikar montre la voie
C’est Krhlikar qui sonnait le réveil côté dijonnais, trompant Foggea trois fois de suite (4-4, 13 e). Et cette fois, la dynamique était bourguignonne. Mios continuait à ne pas se montrer trop regardante en matière de déchet, ce dont profitait le CDB. Skolkova et Jacquinot prenaient la suite de l’arrière hongroise et permettaient aux Côte-d’Oriennes de prendre les commandes de la partie en signant un 6-1 en six minutes (9-5, 19 e).
Ça semblait bien engagé. Sauf que Mios relevait rapidement la tête. Très rapidement, les filles d’Emmanuel Mayonnade stoppaient d’abord la progression dijonnaise, puis, en récupérant des ballons à son tour, collaient une collection de contre-attaques à ses hôtes qui perdaient toute leur avance en deux temps trois mouvements (13-13, 29 e). Et Mios reprenait même la direction des opérations avant de rentrer aux vestiaires (14-15).
Et ça lui allait bien, puisque les visiteuses, sur leur lancée, infligeaient un 6-2 à des Bourguignonnes complètement prise de vitesse par Jurgutyte, Lewille ou Jongenelen (16-21, 37 e).
Christophe Maréchal rappelle tout son monde auprès de lui : Dijon réagit immédiatement, avec Mavoungou et Daquin (19-22, 40 e), mais le sursaut ne dure pas. Mios a bien le match en main. Si bien qu’il parvient à gérer une double infériorité numérique sans prendre de but…
Jouant toujours d’une célérité supérieure, les Girondines, qui ferment la porte www.nt leurs 6 mètres et www.nt leur cage avec Munoz, donnent le tournis aux Dijonnaises (20-26, 49 e).
Un calvaire
Daquin fait espérer une dernière fois à un retournement de situation (22-26, 51 e). Mais sur l’engagement suivant, Gonzalez se défait de Krhlikar, qui écope de la cinquième exclusion dijonnaise en seconde période, et trouve moyen de marquer.
Le CDB tente un dernier coup de poker défensif, qui ouvre en fait les portes en grand et où s’engouffre Mios. Les Dijonnaises espéraient décrocher leur premier succès hier. Elles restent à dix longueurs de leurs adversaires. La désillusion est à la hauteur du gouffre qui séparait les deux formations hier.
Stéphan Letourneau (Le Bien Public)
Cercle Dijon Bourgogne – US Mios Biganos BA : 25-35 (14-15).
Arbitres : MM. Klein et Roland.
Dijon. Gardiennes : Tothova (1re22e, 29e60e) 5 arrêts (dt 0/4 p.), Moreau (22e29e) 1 arrêt (dt 0/1 p.).
Joueuses de champ : Delorme, Terzi 1/5, Murigneux (cap.), Edwige, Lefebvre 0/1, Jacquinot 3/4, Prouvensier, Mavoungou 5/7, Vorreiterova 0/1, Khrlikar 5/9, Skolkova 4/10, Daquin 7/13.
Entraîneur : Christophe Maréchal.
Deux minutes : Edwige (24e), Vorreiterova (34e, 43e), Terzi (40e), Jacquinot (49e), Krhlikar (51e). Balles perdues : 13 (7+6).
Mios. Gardiennes : Munoz (31e60e) 10 arrêts (dt 0/2 p.) Foggea (1re30e) 4 arrêts.
Joueuses de champ : Jurgutyte 9/10, Durand 7/8 (dt 1/1 p.), Jongenelen 3/6, Degoue 2/3, Lewille 2/2, Vigner 0/1, Ciavatti Boukili (cap.) 2/4, Luzumova 7/9 (dt 4/4 p.), Maubon 2/2, Gonzalez 1/4.
Entraîneur : Emmanuel Mayonnade.
Deux minutes : CiavattiBoukili (11e), Jongenelen (17e, 45e), Lewille (44e), Maubon (47e), Gonzalez (55e). Balles perdues: 16 (10+6).
Evolution du score. 5e: 12 ; 10e: 34 ; 15e: 55 ; 20e: 96; 25e: 139 ; 30e: 1415 ; 35e: 1619 ; 40e: 1923 ; 45e: 2024 ; 50e: 2126 ; 55e: 2330 ; 60e: 2535.