Le CDB s’incline à Metz

Face à la puissance de feu messine, le CDB a joué sa chance à fond pendant quarante minutes, avant de lâcher complètement sur la fin, pour un écart trop lourd à l’arrivée.                                                                              Voir les photos du match

Dans ce match où il n’a rien à perdre, le CDB repart avec un six similaire à celui qui avait fini l’année contre Nice en coupe. Marie François et Laurine Daquin sont à nouveau alignées d’entrée avec Skolkova, Edwige, Mavoungou et la capitaine Murigneux, de retour de blessure, alors que Pantic débute dans la cage. L’entame est d’ailleurs réussie, avec une défense étagée qui gêne les Messines. Grâce à Daquin, Skolkova et Mavoungou, Dijon mène 3-1, mais Prudhomme se charge de ramener immédiatement son équipe (3-3, 7 e). Le CDB est bien dans son match et récupère des ballons grâce à sa défense. Au quart d’heure, Mavoungou maintient Dijon à hauteur de Metz sur penalty (8-8).

Les rotations messines font la différence.
Si Sandor Rac pioche alors judicieusement dans son banc plus riche, Dijon reste à portée de fusil, et revient même à une longueur sur une contre-attaque de Terzi (10-11). Mais le mur jaune de Metz se met tranquillement en place, et Glauser se charge de détourner les tentatives souvent contrariées des Dijonnaises. Ognjenovic par deux fois, Andryushina, Luciano et Broch font monter l’addition sans que Dijon ne puisse répondre (16-10, 30 e).

« Face à des équipes supérieures à nous, on tient le coup, mais quand la fatigue se fait sentir, on est incapable d’avoir un sursaut », reconnaît, lucide, le technicien dijonnais.

A la reprise, le problème est simple pour Dijon, il faut déjà réduire l’écart pour espérer. Le bras de la Slovène Krhlikar permet de trouver la solution au-dessus de la muraille jaune par trois fois en sept minutes et grâce à Mavoungou, Dijon revient à trois buts (15-18 puis 16-19). Christophe Maréchal peut y croire un instant. Mais un instant seulement : le temps pour Svetlana Ognjenovic de réciter ses gammes sur penalty, en pénétration ou de loin. En quelques minutes elle inscrit quatre buts et l’écart remonte à +7 (16-23, 47 e). Et comme dans les buts de Metz, Pierson est aussi efficace que Glauser en première période, la messe est dite. Seule Lefebvre inscrira trois buts, les trois seuls buts dijonnais dans les vingt dernières minutes !

Anthony PROST (Le Bien Public)

Metz (Arènes). – Metz Handball – Cercle Dijon Bourgogne : 34 – 19 (16 – 10). Arbitres : MM. Anicet et Ferrand.

Metz : Gardiennes ; Glauser (1 re-30 e, 11 arrêts dt 0/2 pen.), Pierson (31 e-60 e, 12 arrêts dt 2/2 pen.).
Joueuses de champ : Prudhomme 5/8, Kanto 4/6, Zaadi 1/3, Baudoin 4/8 (dt 1/2 pen.), Piéjos 2/2, Broch 3/3, Andryushina 4/4, Ognjenovic 6/6 (dt 2/2 pen.), Gonzalez Ortega 1/4, Luciano 1/2, Liscevic 3/5, Ngo 0/1.
Entraîneur : Sandor Rac. Deux minutes : Andryushina (16 e). Balles perdues : 15 (7+8).

Dijon : Gardiennes : Pantic (1 re-30 e, 3 arrêts dt 1/3 pen.), Tothova (31 e-60 e, 6 arrêts dt 0/1 pen.).
Joueuses de champ : Terzi 1/2, Zulemaro 0/1, Murigneux (cap.), Edwige, Lefebvre 3/5, François 0/7 (dt 0/1 pen.), Prouvensier 0/1, Mavoungou 3/5 (dt 1/1 pen.), Vorreiterova 2/4 (dt 1/2 pen.), Krhlikar 4/7, Skolkova 2/10, Daquin 4/12.
Entraîneur : Christophe Maréchal. Deux minutes : Zulemaro (55 e). Balles perdues : 12 (6+6).

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