Un final complètement fou

C’est dans la séance inhabituelle des tirs au but que Dijon a décroché son billet pour le dernier carré de la coupe de France, grâce à trois arrêts de Marina Pantic sur cinq tirs fleuryssois!                                                                                                                                       Voir les photos

Plus personne ne respire, Skolkova et Krhlikar ont tiré avec rebond au-dessus. Martha Mangue a marqué, Mavoungou redonner un peu d’espoir, mais il faut presque un miracle. Et puis soudain celui-ci surgit des ongles rouges vifs de Marina Pantic. Elle détourne les deux derniers tirs de Fleury, et voit une vague rose se jeter sur elle. Dijon est en demi-finale, et le doit à ses deux gardiennes, Tothova ayant elle sorti le grand jeu dans les trois dernières minutes du temps réglementaire. Quatre vingt dix minutes plus tôt, on était pourtant loin d’imaginer ce scénario palpitant.

Laurine Daquin (gênée par un problème au ménisque) est en civil, et remplacée dans le six de départ par Lina Krhlikar.

Dès le début, la recrue hivernale de Fleury, l’internationale espagnole Marta Mangue-Gonzalez, montre toutes ses qualités en déchirant deux fois le rideau défensif dijonnais (2-3). Mais en face Mavoungou lui répond par deux penalties et une contre-attaque éclair (4-3). L’entraîneur Frédéric Bougeant, visiblement pas content, demande son temps mort. Immédiatement efficace puisque Fernandez redonne la main aux joueuses du Loiret (4-5, 10 e).
Dijon ne s’affole pas et même si Fleury montre plus d’adresse au tir, la défense permet aux joueuses dijonnaises d’avoir plus de munitions. François se montre précieuse pour limiter l’écart à deux buts (8-10 à la 21 e), mais il y a de la place pour faire mieux. Christophe Maréchal recadre un peu les choses lors de son temps mort, et Vorreiterova, au relais de François, est parfaite pour replacer le CDB www.nt (11-10, 26 e), avantage que préserve Terzi en jouant les renards des surfaces pour et convertir un tir repoussé juste avant la pause (12-11).

Dijon ne cale pas

A la reprise, Fleury revient grâce à Lopez-Herrero par deux fois (14-14 puis 16-16), mais Mavoungou est dans tous les bons coups pour redonner deux longueurs d’avance (19-17). Mais rien n’est joué car Lopez-Herrero se charge de ramener son équipe, et même de repasser www.nt sur penalty avec en plus deux minutes sévères pour Mavoungou (19-20 à la 45 e).

La suite est une partie d’échecs défensive pendant cinq minutes, mais Dijon efface encore un retard de deux buts pour repasser en tête grâce à Krhlikar, Jacquinot et Murigneux (23-22 à la 52 e). A quatre minutes de la fin, Dijon et Fleury sont au coude à coude (25-25), et plus rien ne sera marqué, avec deux arrêts décisifs à 7m de Zaneta Tothova et un poteau touché par Fleury. On connaît la suite…

Anthony PROST (Le Bien Public)

Dijon (palais des Sports J.M. -Geoffroy). – Cercle Dijon Bourgogne – Fleury Loiret : 25-25 ( 12-11) (3-2 t.a.b.).
Arbitres : MM. Bounouara et Sami.

Dijon. – Gardiennes : Pantic (1 re-15 e, 1 arrêt dt 0/1 p.), Tothova (16 e-60 e, 12 arrêts dt 0/4 p.). Joueuses de champ : Terzi 4/5, Zulemaro, Murigneux (cap.) 2/2, Edwige 0/1, Jacquinot 2/6, François 3/10, Mavoungou 9/11, Vorreiterova 3/4, Khrlikar 4/10, Skolkova 1/9.
Deux minutes : Skolkova (14 e, 21 e), Krhlikar (33 e), Mavoungou (45 e), Edwige (53 e). Balles perdues : 13 (7+6).

Fleury. – Gardiennes : Pereira (1 re-30 e, 9 arrêts), Callave (31 e-60 e, 6 arrêts). Joueuses de champ : Fernandez-Ibanez 3/9, Kamdop 2/4, Cissé, Houette 7/10, Lopez-Herrero 6/7, Niombla 4/8, Vaitanaki, Mangue-Gonzalez 5/9.
Deux minutes : Niombla (25e). Balles perdues : 20 (13+7).

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