Le CDB justifie son statut

Le statut de favori a été défendu avec ardeur par les Dijonnaises, qui se sont imposées avec brio en Seine-Saint-Denis.

Dans une vaste salle bien garnie, du moins pour la région parisienne, le CDB avait parfaitement abordé cette rencontre au sommet de la poule (Noisy et Dijon ne comptaient qu’une seule défaite jusque-là).

Au rythme d’un but par minute, le plus souvent sur montées de balle, les Dijonnaises se détachaient ainsi d’emblée (0-5, 5e ). La défense en 5-1 (Terzi au poste avancé) des Bourguignonnes troublait visiblement un ensemble parisien très maladroit. Bien évidemment, ce récital du club de Côte-d’Or ne pouvait se poursuivre sans fausse note à un moment ou à un autre.
En privilégiant par la suite le jeu sur les ailes (Chappe à droite, Valente à gauche), Noisy trouvait ainsi des solutions sur l’arrière-garde haute du CDB, d’où un retour à 5-6 (12e ). À son tour, Dijon modifiait de fait sa stratégie avec une défense plus basse en 6-0 qui verrouillait mieux les couloirs. Sur de nouveaux contres, Prouvensier redonnait aussitôt une marge appréciable au CDB (6-11, 21e ).
En réalité, à l’image de son axe central, le rapport de forces s’avérait favorable à Dijon. À l’image du modeste 2/8 au tir de l’arrière Skolkova (fatiguée par des matches avec l’équipe nationale de Slovaquie), le taux d’échec sur jeu placé face à la gardienne Sako (9 arrêts sur la période initiale) empêchait toutefois le Cercle de se mettre à l’abri à mi-parcours (9-13). Un empêchement provisoire.

En effet, dès la reprise des débats, comme Noisy se heurtait encore aux grands gabarits dijonnais ou à Ben Slama dans la cage, l’écart devenait plus confortable. Terzi et Mavoungou alimentaient ainsi la marque pour une sorte de cavalier seul du CDB (11-19, 41e ).

Zulemaro plie l’affaire

Les Parisiennes, qui ne visent que le maintien cette saison, n’y croyaient plus vraiment. Un manque flagrant de conviction de Noisy qui favorisait les desseins adverses et les rotations. Sur une série de Zulemaro (5/5), le CDB obtenait au passage un « matelas » de dix longueurs (15-25, 52e).
Tactiquement et physiquement, le leader dijonnais avait imposé sa loi, la loi du favori du championnat. Place maintenant à la coupe d’Europe pour Dijon, l’équipe de D2 qui joue sur tous les tableaux…

Le Bien Public

Noisy ­le ­Grand (gymnase du Clos de l’Arche). Noisy ­le ­Grand – CDB : 19 – 29 (9­-13).
Arbitres : MM. Barba et Vlaminck. 400 spectateurs.

Noisy le Grand. ­ Gardiennes : Sako (38’, 9 arrêts) et Bistriceanu (22’, 3 arrêts).
Joueuses de champ : Ba 2/4, Bellakdhar 4/10, Chappe 2/3, Dos Reis 1/5, Gilson 1/2, Deherme 4/6 (dt 4/5 p.), Scleve 2/3, Valente 3/ 4.
Dijon.­ Gardiennes : Ben Slama (44’, 9 arrêts) et Leborgne (16’, 2 arrêts).
Joueuses de champ : Edwige 1/3, François 3/5, Mavoungou 5/6 (dt 2/2 p.), Moretto 1/4, Prouvensier 4/6 (dt 1/1 p.), Skolkova 2/10, Stevin 4/5, Terzi 3/4, Zulemaro 5/5, Lamarre 1/1.
Entr : Marécha.
D eux minutes : Zulemaro (24e, 42e).

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