Le CDB s’incline à Nîmes.

Le CDB a débuté sa campagne 2015-2016 par une défaite logique à Nîmes. Jamais Dijon n’a semblé inquiéter son adversaire.

Le déplacement était classé dans la catégorie à hauts risques. Dijon n’a pas fait le poids à Nîmes pour l’ouverture de la saison.
« Ce n’est pas le même budget et ça s’est vu dans la capacité des joueuses des deux équipes à gérer ce match », souligne Christophe Maréchal, le coach d’une équipe du CDB battue 30-25 à Nîmes, hier soir.
Distancée dès le début du match, son équipe s’est inclinée sans jamais avoir donné l’impression de pouvoir réussir l’exploit sur le parquet nîmois.
« C’est une équipe très expérimentée sur la base arrière qui est capable de gérer un score. Tout le match, elle nous a maintenus à distance respectable. A chaque fois qu’on est revenu à deux trois buts, elles ont fait la différence sur une passe ou un exploit personnel », regrette le coach.

Le plus grand regret des Bourguignonnes ? Cette sortie de mi-temps catastrophique. Revenues à 13-11 grâce au bras de Skolkova dès la reprise, elles se sont liquéfiées en accumulant les pertes de balle et les mauvais choix en attaque et en oubliant surtout le repli défensif.
Julie Goïorani en contre-attaques, et Nina Jericek, auteur de deux prises d’intervalles tranchantes, les ont punies.

Chebbah, un poison

« On perd tout espoir sur ce début de seconde période, peste le coach. On pense uniquement à corriger la tactique mais on oublie que le handball c’est aussi courir et défendre. Derrière, il a fallu que je prenne des risques défensifs. Ça a payé parfois, mais on s’est aussi fait punir, si bien qu’on n’a jamais pu les faire douter. »

Pas une seule fois menées au score, les gardoises ont accru petit à petit leur avantage en restant sur un rythme constant. Celui donné par la meilleure demi-centre du championnat la saison derrière, Mouna Chebbah, aussi habile dans la distribution du jeu que pour conclure les attaques nîmoises, notamment dans les uns contre uns.
Leur facilité a tranché avec les énormes difficultés de leurs adversaires à trouver des positions de tirs ouvertes. Et quand Barbara Moretto prenait enfin l’intervalle, elle ratait le cadre sur l’immanquable qu’elle venait de s’ouvrir (21-15, 40e ).

Le penalty sur le poteau de Lathoud résumait les difficultés offensives des Dijonnaises. Nîmes en revanche ne gâchait rien, en frappant fort sur la base arrière sur le jeu placé comme en se facilitant les choses par la qualité de ses remontées de balle.
Mené au maximum de huit buts (30-22, 58e ), Dijon profitait de la seule exclusion temporaire du match contre son adversaire pour échouer à cinq longueurs. Une différence au final plutôt flatteuse…

Jérôme Diesnis (Le Bien Public)

Nîmes (Le Parnasse). HBC Nîmes – C Dijon B:  30 – 25 (13 – 10).
Arbitres : MM. Weber et Bader.

Dijon. – Gardiennes : Ben Slama (34’, 7 arrêts), Pantic (26’, 4 arrêts dt 1p).
Joueuses de champ: Terzi (4/4), Pidpalova (0/1), Lathoud (0/4, dt 0/1 p.), Moretto (2/4), François (2/7), Prouvensier (5/9 dt 2/3 p.), Bouchard, Hornakova (2/5), Sylla (1/1), Skolkova (5/13), Lahcene (1/1), Stevin (3/5).
Entraîneur : C. Maréchal. Deux minutes : Skolkova (14e , 37e ) Stevin (23e , 29e ).

Nîmes. – Gardiennes : Colic (30’, 12 arrêts, dt 1 p.), Maliczkiewicz (30’, 10 arrêts).
Joueuses de champ : Mendy (2/6), Ayglon (1/4), Dancette (1/3), Asperges (1/1), Chebbah (10/14 dt 3/4 p.), Clavel (3/4), Son, Biscuit, Goïorani (3/4), Petiot (1/1), Feuvrier (1/2), Jericek (7/8 dt 3/3 p).
Entr. : C. Chagnard. Deux minutes : Biscuit (58e ).

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