#OnFaitLeBilan avec Gilles POISSONNIER

Comment avez-vous vécu cette première partie de saison ? Êtes-vous satisfait des résultats sportifs de l’équipe ?
Avec une volonté de modifier la structure de l’équipe de la saison 2015/16 et avec un recrutement sur lequel pèse immanquablement des incertitudes d’avant-saison, nous pensions donner un « coup de fouet » pour redonner du plaisir et de la joie à notre public et à nos partenaires. Nous avons combiné cette nouvelle stratégie avec un nouveau discours, que nous avons demandé aux joueuses de partager. Le tout a pris. Au-delà des résultats, c’est évidemment l’état d’esprit qui règne aujourd’hui dans l’équipe et dans la SAS que je veux relever et mettre en avant. C’est pleinement satisfaisant.

D’un point de vue Administratif, où en est le CDB à mi-parcours ?
Pour être très franc, la situation administrative, financière, comptable, commerciale, de la SAS était déplorable quand j’ai pris la direction générale. Ma volonté aujourd’hui, en ma qualité de président depuis le 1er juillet dernier, et grâce à l’appui de nos actionnaires et de notre Comité de direction, c’est de stabiliser son fonctionnement : assumer totalement les exigences imposées par la gestion d’une entreprise. C’est le seul moyen pour assurer un développement durable et performant.

Concernant le projet à 3 ans annoncé en début de saison, pour l’instant tout se déroule comme vous l’espériez ?
Encore une fois, je veux être clair et transparent : le challenge à relever, pour assurer cette stabilité dont je viens de faire état et qui est l’objectif de la première année du plan triennal « Master Team », est relativement important. Avec Vincent, et dorénavant avec Louise, notre nouvelle commerciale, nous mettons les « bouchées doubles » pour construire un nouveau CDB sans renier son histoire récente et son âme ancienne.

Quels sont les objectifs administratif pour cette deuxième partie de saison ?
Passer par-dessus les quelques obstacles qui se présentent devant nous et faire ainsi de sorte de ne pas être rétrogradé administrativement par la CNCG. Rien que cela serait une première victoire puisque ce serait une première depuis 2012, depuis la création de la société !

Concernant les décisions prises par le Conseil Municipal au sujet des redevances pour les utilisateurs du Palais des Sports, quel est votre sentiment à ce sujet ?
Nous (je veux dire les présidents des trois clubs utilisateurs du Palais des Sports) avons pu rencontrer l’adjoint aux sports de la Ville, M. Decombard. Nous avons eu une discussion franche, au cours de laquelle nous avons indiqué ce qui nous paraissait incongru dans le calcul de l’indemnité d’utilisation. Mais nous avons décidé de poursuivre cette discussion, sans polémiquer. La Ville de Dijon n’est pas n’importe quel interlocuteur : le CDB n’est -il pas un club qui permet à Dijon de rayonner en France, et la Ville n’est-elle pas un soutien du Club ? Nous sommes donc les uns et les autres attachés au dialogue, tout en étant convaincus que la défense de nos intérêts respectifs, de chaque côté de la table, correspond à une volonté très respectable.

Certains clubs dijonnais ont fait le choix de délocaliser des matches du côté de Besançon, quelle est la position du CDB à ce sujet ?
Un club féminin dans l’élite nationale de son sport, c’est bon et utile pour la ville de Dijon, pour l’agglomération dijonnaise, pour le département. Quant à la nouvelle région Bourgogne Franche-Comté, il est évident que nous allons nous attacher à construire de nouvelles relations. La Région peut et doit devenir un partenaire majeur de la SAS.

Enfin, pour 2017, que pouvons-nous souhaiter au CDB ?
Sur le plan sportif, une qualification pour les Play-offs. Et s’agissant de la SAS, s’inscrire enfin dans la stabilité.

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