Christophe Maréchal confiait la veille du match qu’il y avait eu un déficit de qualité technique lors des amicaux. Cela s’est hélas confirmé en compétition, où Dijon s’est fait punir, hier soir à Longvic, par une équipe toulonnaise exploitant parfaitement les pertes de balle et les échecs au tir dijonnais.
Si le manque de compétition lance le match sur un tempo plutôt lent, on comprend vite qu’il faudra être très vigilant sur les balles perdues. De chaque côté, Deroin ou Tandjan se chargent de punir la faute. Pourtant auteur du premier but, Sonja Frey souffre un peu, et manque de lucidité dans ses choix. Toulon en profite pour faire la course en tête suite à une contre-attaque de Marina David (4-6, 12e ).
Dans ce temps faible, Christophe Maréchal tente de faire tourner un peu sa base arrière et c’est Barbara Moretto qui remet le CDB dans le jeu, avant que Noura Ben Slama ne détourne deux penalties consécutifs de Jurisic. Kpodar, en mode bombardier, ramène ensuite Dijon à hauteur (9-9, 20e ). Il manque alors ce petit plus pour passer devant malgré des opportunités (10-10, 11-12), et en concédant deux exclusions de deux minutes, le CDB finit plus difficilement le premier acte. Les Varoises en profitent pour faire un petit break grâce à Gaudefroy et David (11-14, 30e ).
Le CDB groggy
À la reprise, Léna Le Borgne rentre au relais de Ben Slama. Si Dijon revient à -2 sur un penalty tout en finesse de Frey (14-16), il paye ensuite comptant ses échecs au tir sur Serdarevic et Toulon envoie du jeu rapide qui fait très mal (14-20, 38e ). Surtout, Dijon ne parvient pas à maîtriser Sanne Van Olphen (9/13), pourtant en difficulté avec son tir cette saison (35 % de réussite). Ben Slama revient et il faut un tir en appui de Deroin pour mettre fin à la disette offensive (15-20).
Fort de son avantage, Toulon fait couler le temps sur ses attaques et profite même d’un but au bout du bras levé de Laurie Puléri pour reprendre sept buts d’avance (17-24, 47e ). Dijon est groggy et Serdarevic puis Depuiset détournent chacune un penalty. Le CDB a juste le mérite de défendre mieux pour limiter l’écart (19-25, 54e ). Mais la messe est dite, et comme un symbole, le tir sur le poteau de Van Olphen rebondit sur le dos de Ben Slama pour le 28e et dernier but toulonnais (23-28).